Le chemin des fées

Il se dit aujourd’hui

Qu’au-delà des collines

Lorsque tombe la nuit

Et que souffle le vent

On entend des enfants

Qui errent en pleurant.

 

On raconte qu’autrefois

A ce fameux endroit,

Ignorant de son droit,

Un pauvre homme a bâti

Le toit de sa famille

Sur un chemin d’esprits.

 

Là où passe un chemin de fées

On entend pleurer,

On entend pleurer.

Là où passe un chemin de fées

Malheur à

Qui se met en travers.

 

Inconscient l’homme avait

Entravé le sentier

Emprunté par les fées.

Sous ses yeux impuissants

Un à un ses enfants

Périrent étrangement.

 

Sortilège ou malchance,

Mais pas simple croyance,

Ainsi va la vengeance

Infligée par les fées

A qui n’a respecté

L’invisible sentier.

 

Là où passe un chemin de fées,

On entend pleurer…

On entend pleurer…

 

J. Meyer (avril 2016)