Triste, sans espoir,
Voilà ma vie
Ce jour où le glas a sonné :
Mon boss avait rendu les clés.
Moi qui râlais,
Moi qui rêvais
De rendre un jour mon tablier,
Je venais d’être licencié.
Métro, boulot, dodo,
Je m’en suis assez plaint,
Et voilà qu’en un mot
Tout allait prendre fin.
J’allais connaître
Le chômage,
C’est pas comme ça que j’imaginais
Qu’un jour on me remercierait.
Je me voyais
Faire mes adieux
En grande pompe devant mes amis
Pour une retraite dans le midi.
Métro, boulot, dodo,
Je m’en suis assez plaint,
Et voilà qu’en un mot
Tout venait de prendre fin.
Depuis ce jour
Noir et maudit,
Misère sournoise et inconnue
D’un coup tu m’es tombée dessus.
Cadre, ouvrier
Ou ingénieur,
On est tous à la même enseigne
Quand on doit survivre à grand peine.
Métro, boulot, dodo,
Je m’en suis assez plaint.
Métro, boulot, dodo,
Revenez-moi demain...
Je ne me plaindrai plus.
