Le cœur dans les nuages
Elle écoute Mozart,
Enfouissant son visage
Dans un châle de brocart.
Le piano joue
Nostalgie du printemps,
Un air si doux
Qu’il suspendrait le temps.
La, la, la, la, la, la
La, la, la, la, la, la
Et le piano qui joue
Nostalgie du printemps.
Par-delà l’horizon,
Au loin, ses yeux s’égarent.
Devant un vol d’alcyon
S’efface le blizzard.
Oh doux message
Annonçant le printemps,
Heureux présage
D’un renouveau clément.
La, la, la, la, la, la
La, la, la, la, la, la
Et le piano qui joue
Nostalgie du printemps.
Au coin du feu douillet,
Goûtant la mélodie,
Elle fait le vœu secret
Que reviennent aussi,
D’un battement d’ailes,
Les soirs de sérénades
Sous la tonnelle
Pour deux cœurs en chamade.
Le temps des jours heureux
Où leurs cœurs étaient deux…
La, la, la, la, la, la
La, la, la, la, la, la
Et le piano qui joue
Nostalgie du printemps.
José Meyer