Oh toi que l’on dit verte,
Toi la fée du poète,
Toi qui l’a inspiré
Pour mieux l’emprisonner.
Devant lui tu baguenaudes
Dans ta robe d’émeraude,
Le prends dans tes entraves
Jusqu’à le rendre esclave.
Toi la fée enjôleuse,
Maîtresse ravageuse,
Comment as-tu osé
Ainsi le terrasser ?
Sans toi belle séductrice
Il n’aurait eu ces vices
Qui ont sournoisement
Etouffé son talent.
Quand triste était son âme
Tu attisais son drame,
Pour toi c’était un jeu,
Dis-moi donc, de vous deux
Qui est le plus maudit ….
J. Meyer
Musique et interprétation Yves Alba
https://www.youtube.com/watch?v=LhadMfmWbG0