Elle admir’ les reflets des paillett’ sur sa veste,
Moi j’ préfèr’ les couleurs de l’automn’ sur Québec.
Ell’ trouv’ qu’y a rien d’ plus beau qu’ les lumièr’ des sunlights,
Moi j’ador’ le lever du soleil sur un lac.
Ell’ refus’ le matin d’ venir faire un jogging
Mais fait des kilomètres en vill’ pour son shopping.
Dans les escalators des centres commerciaux
On la voit tous les jours les bras chargés d’ cadeaux.
REFRAIN : (entre chaque couplet)
Moi le jour, ell’ la nuit,
On est pourtant amis.
Moi le jour, ell’ la nuit,
On vit chacun sa vie.
Ne lui proposez pas un’ soirée près du feu,
Ell’ vous parle aussitôt d’un tour en sall’ de jeux.
Ell’ ne jur’ que par tout’ ces personnalités
Qu’ell’ rencontre les soirs dans les mondanités.
Moi, mes plus beaux spectacl’ j’ les trouv’ dans la nature,
Alors j’ me demand’ souvent comment fair’ pour qu’ ça dure.
Si ell’ pouvait enfin r’noncer à tous ses bals,
Quand le soir tombe elle en verrait des festivals .
Elle est comm’ çà, frivole et trop superficielle,
Mais malgré moi, j’ sais pas pourquoi, ell’ m’ensorcelle.
Tous les deux on n’ vit pas sur la mêm’ longueur d’ondes
Pourtant on est si bien quand on est seuls au monde.
Ell’ perd une heure ou deux l’envie d’aller danser
Et serait presque prête à tout abandonner,
Mais ça, c’est plus fort qu’elle, et dés qu’ell’ se réveille
Il lui faut des galas, des soirées, des cocktails.
DERNIER REFRAIN :
Moi le jour, ell’ la nuit,
On est pourtant amis.
Moi le jour, ell’ la nuit,
On vit chacun sa vie…
Et c’est très bien ainsi……