On s’était rencontrés
Le quatorze juillet,
Sur une valse lente
On a ouvert la danse.
La cabane sur la plage
Tout au bout du village
Est devenue le nid
De nos jeux interdits.
Une romance sans lendemain
Le temps de quelques nuits d’été.
Une page sur laquelle on sait
Qu’il faudra poser le mot fin.
C’est l’histoire banale
De deux cœurs en cavale,
Une passion d’été
Qui nous a emportés.
Et l’été qui s’achève
Ferme la parenthèse.
Un ultime rendez-vous,
Il n’y aura plus de nous.
Une romance sans lendemain
Le temps de quelques nuits d’été.
Une page sur laquelle on sait
Qu’il faudra poser le mot fin.
On oublie le présent,
Ne reste que l’instant
De ce dernier baiser
Avant de nous quitter.
Et des milliers d’étoiles
Dans nos yeux qui se voilent,
Et nos corps qui se cherchent
Et nos mains qui se perdent…
Et l’été qui s’achève
Ferme la parenthèse.
Ainsi s’achève la parenthèse…
José Meyer