Pour tout ce dont j’avais rêvé
Et que je n’aurai jamais fait,
Pour celle que je n’ai pas été,
Que pourtant j’aurais tant aimée.
Je voudrais me fondre au couchant
Sur l’océan un soir d’été,
Le premier bateau accostant
Le prendre vers la liberté
Et aller juste où va le vent,
Et aller juste où va le vent
Juste où va le vent.
Pour toutes ces choses impossibles
Auxquelles je n’ai pas pu goûter,
Pour mes désirs inaccessibles,
Pour ces musiques qui m’ont manqué.
Pour les obstacles qui dans la vie
M’auront barré bien des chemins,
Je voudrais crier aujourd’hui
Que malgré eux je me sens bien.
Ne plus m’encombrer d’interdits,
Ni de préjugés démodés,
Ni de peut-être ou de non-dits,
Envoyer tout ça balader,
A pleines dents croquer la vie,
A pleines dents croquer la vie,
Croquer la vie.
Pour mes faiblesses et pour ma force,
Qui font de moi ce que je suis,
Pour mes qualités, mes défauts,
Ma jeunesse qui tombe dans l’oubli.
Aujourd’hui je voudrais enfin
Profiter du temps qui me reste,
Ne jamais écrire le mot fin,
Vivre éperdument chaque geste,
Chaque regard, chaque matin,
Chaque regard, chaque matin,
Chaque matin.
Ne jamais écrire le mot fin,
Vivre éperdument chaque geste,
Chaque regard, chaque matin,
Chaque matin.
J. M. (05/2025)