L’ an neuf qu’on accueille dans la joie
Ne dure, ne dure que quelques mois.
Sitôt fanées les primevères
Que bientôt s’en revient l’hiver.
Tout va si vite
Tout va trop vite,
L’ instant présent s’en est allé,
Devient bien vite le passé.
Comme les frêles éphémères
Qui se laissent prendre à la lumière
Vivent et meurent en un seul jour
Tout est fragile, tout est trop court.
Le ciel s’embrase sur l’horizon
Et déjà c’est le noir profond,
Voilà le présent qui s’en va
Et trop tôt demain sera là.
Tout va si vite
Tout va trop vite
L’ instant présent s’en est allé,
Devient bien vite le passé.
L’instant d’une rencontre fugace
Avec un inconnu qui passe,
A peine un regard échangé
Que déjà il s’en est allé.
Premier amour, premier baiser
Devient si vite le passé,
Un amour qu’on croit éternel
Se découvre un matin bien frêle.
Tout va si vite
Tout va trop vite,
Le temps emporte les amours
Le temps, le temps est bien trop court.
Rien ne dure,
Tout est éphémère.
J. Meyer